Dissection du calmar
Le calmar est un mollusque marin dont le corps mou est divisé en trois régions : le pied, la tête, et la masse viscérale. Intéressons nous d'abord au pied. Comme chez tous les céphalopodes, le pied est formé dans sa partie postérieur par le siphon et dans sa partie antérieur par des tentacules ou bras. Les bras portent des ventouses pédonculées. Chez le calmar il y a 10 bras, dont 2 longs et spatulés, d’où l'appartenance à l'ordre des décapodes.
Voyons ensuite la partie correspondante à la tête. Celle-ci porte 2 yeux volumineux. Et enfin la masse viscérale logée dans la cavité palléale délimitée par le manteau. La cavité palléale s'ouvre à l’extérieur par la fente palléale d’où sort sur la face ventrale de l'animal le siphon, partie postérieur du pied. A l'extrémité du manteau sont visibles 2 nageoires de forme triangulaire. Il est nécessaire de repérer les faces pour bien orienter l'animal. La face ventrale au niveau de laquelle s'ouvre la fente palléale et le siphon. La face dorsale qui est plus pigmentée. A l’intérieur du manteau, sur la face dorsale, se trouve la plume chitineuse reliquat de la coquille. Ce schéma montre l'organisation générale du calmar et l'emplacement de la plume. Pour mieux observer la plume il est possible de l'extraire de son logement.
Voyons ensuite la partie correspondante à la tête. Celle-ci porte 2 yeux volumineux. Et enfin la masse viscérale logée dans la cavité palléale délimitée par le manteau. La cavité palléale s'ouvre à l’extérieur par la fente palléale d’où sort sur la face ventrale de l'animal le siphon, partie postérieur du pied. A l'extrémité du manteau sont visibles 2 nageoires de forme triangulaire. Il est nécessaire de repérer les faces pour bien orienter l'animal. La face ventrale au niveau de laquelle s'ouvre la fente palléale et le siphon. La face dorsale qui est plus pigmentée. A l’intérieur du manteau, sur la face dorsale, se trouve la plume chitineuse reliquat de la coquille. Ce schéma montre l'organisation générale du calmar et l'emplacement de la plume. Pour mieux observer la plume il est possible de l'extraire de son logement.
L'observation des organes internes nécessite une dissection. Pour cela il faut coucher l'animal sur sa face dorsale et l 'épingler avant de procéder à son ouverture. Le manteau sera fendu dans le plan médian jusqu'à son extrémité postérieure. Puis celui-ci sera rabattu sur les cotés et épingler.
Dans la cavité palléale maintenant visible on découvre la masse viscérale. Le siphon, qui permet la sortie de l'eau hors de la cavité palléale, est soutenu par 4 muscles (muscles du siphon). Sur les cotés du siphon sont visibles 2 ganglions volumineux : les ganglions étoilés (ganglion étoilé). Entre les muscles du siphon se trouve une glande jaunâtre : la glande digestive ou hépatopancréas. Sur l'hépatopancréas se trouve une glande anale de couleur argentée : la poche du noir. C'est le long de cette poche que chemine le rectum. A son extrémité sont visibles 2 auricules. 2 branchies volumineuses baignent dans la cavité palléale. A la base des branchies sont visibles les cœurs veineux, de part et d'autre du cœur artériel. Au dessus du cœur sont présents les corps fongiformes à fonction excrétrice. La gonade est située dans la partie postérieur de la masse viscérale, ici le testicule chez un mâle.
Dans la cavité palléale maintenant visible on découvre la masse viscérale. Le siphon, qui permet la sortie de l'eau hors de la cavité palléale, est soutenu par 4 muscles (muscles du siphon). Sur les cotés du siphon sont visibles 2 ganglions volumineux : les ganglions étoilés (ganglion étoilé). Entre les muscles du siphon se trouve une glande jaunâtre : la glande digestive ou hépatopancréas. Sur l'hépatopancréas se trouve une glande anale de couleur argentée : la poche du noir. C'est le long de cette poche que chemine le rectum. A son extrémité sont visibles 2 auricules. 2 branchies volumineuses baignent dans la cavité palléale. A la base des branchies sont visibles les cœurs veineux, de part et d'autre du cœur artériel. Au dessus du cœur sont présents les corps fongiformes à fonction excrétrice. La gonade est située dans la partie postérieur de la masse viscérale, ici le testicule chez un mâle.
Contrairement aux autres mollusques le système circulatoire du calmar est fermé. La respiration est de type branchiale. Le sang chargé en dioxyde de carbone provenant du corps de l'animal par la veine cave et les veines abdominales arrive dans les cœurs veineux branchiaux. Puis il est envoyé vers les branchies par les veines branchiales afférentes. Après son oxygénation dans les branchies, le sang hématosé atteint le cœur artériel par les artères branchiales efférentes. Du cœur artériel, le sang hématosé est distribué aux organes par l'aorte antérieur et l'aorte postérieur qui se divisent en 2 artères palléales et une artère génitale. Ici le système circulatoire artériel a été mis en évidence par l'injection d'un colorant.
Le calmar est un animal gonochorique à développement direct. Chez le mâle, le testicule unique est logé dans le celum génital. Il faut ouvrir le celum génital en préservant la poche digestive transparente, le cœcum spiral, qui se trouve près de la gonade. Le canal déférent, ou spermiducte, s'élargit en une vésicule séminale qui reçoit les secrétions des glandes annexes pour la formation de spermatophores. Ces petits sacs renfermant les spermatozoïdes sont stockées dans une dilatation du canal déférent : la poche de Needham. Les spermatophores sortiront au niveau de l'orifice génital mâle.
Chez la femelle, l'ovaire d'aspect granuleux est également logé dans le celum génital. La région moyenne de la masse viscérale est recouverte par deux grosses glandes blanches : les glandes nidamentaires principales. Celles-ci masquent en partie deux autres petites glandes de couleur rosée : les glandes nidamentaires accessoires. Pour la mise en évidence des autres organes génitaux, il faut rabattre sur le coté les glandes nidamentaires principales. L'appareil génital femelle est maintenant visible dans sa totalité. Les œufs libérées dans le celum génital sont fécondées et pénètrent ensuite dans un oviducte contourné de couleur verdâtre. Ils reçoivent alors les secrétions de la glande oviductaire ou glande de l'albumine. Les secrétions des glandes nidamentaires formeront la coque de l’œuf. Les œufs seront libérées dans la cavité palléale par l'orifice génital femelle entourée d'un large pavillon.
Chez la femelle, l'ovaire d'aspect granuleux est également logé dans le celum génital. La région moyenne de la masse viscérale est recouverte par deux grosses glandes blanches : les glandes nidamentaires principales. Celles-ci masquent en partie deux autres petites glandes de couleur rosée : les glandes nidamentaires accessoires. Pour la mise en évidence des autres organes génitaux, il faut rabattre sur le coté les glandes nidamentaires principales. L'appareil génital femelle est maintenant visible dans sa totalité. Les œufs libérées dans le celum génital sont fécondées et pénètrent ensuite dans un oviducte contourné de couleur verdâtre. Ils reçoivent alors les secrétions de la glande oviductaire ou glande de l'albumine. Les secrétions des glandes nidamentaires formeront la coque de l’œuf. Les œufs seront libérées dans la cavité palléale par l'orifice génital femelle entourée d'un large pavillon.
La mise en évidence de l'appareil digestif nécessite une dissection. Il faut pour cela enlever les appareils respiratoire, circulatoire et génital. Ensuite il faut inciser le siphon sur la ligne médiane, rabattre puis épingler les volets sur les côtés. Il est nécessaire de bien fixer l'animal à la base des tentacules. Nous allons maintenant inciser le pied et la tête à partir de la base des tentacules.
Au centre du pied, derrière la bouche, le bulbe buccal est maintenant visible. Celui-ci doit être complètement débridé. A l'extrémité antérieur du bulbe buccal s'ouvre la bouche entourée d'un repli labial et munis de deux mâchoires cornées agencées en bec de perroquet. Le bulbe buccal se prolonge par l’œsophage qu'il faudra dégagé en totalité. A la sortie du bulbe buccal l’œsophage traverse la capsule céphalique qui doit être sectionnée. Nous pouvons à présent apercevoir complètement l’œsophage. L’œsophage traverse ensuite l'hépatopancréas pour en sortir dans le tiers postérieur et rejoindre l'estomac. A la sortie de l'hépatopancréas l’œsophage est flanquée des deux lobes du canal de la glande digestive : les canaux glandulaires qui se jettent dans l'estomac. Pour mettre en évidence l’œsophage il faut inciser longitudinalement l'hépatopancréas en préservant les canaux glandulaires. Dégager l’œsophage des tissus de la glande digestive. Dans le tiers antérieur de l’œsophage, une petite masse ovoïde blanchâtre est visible : la glande salivaire.
Le reste de l'appareil digestif, en particulier le rectum, doit être libéré de ses brides de mésentères. L'injection d'un colorant permet d'observer tous les organes digestifs : le bulbe buccal, l’œsophage, les canaux glandulaires, l'estomac, le cœcum spiral et le rectum qui longe la poche du noir.
Au centre du pied, derrière la bouche, le bulbe buccal est maintenant visible. Celui-ci doit être complètement débridé. A l'extrémité antérieur du bulbe buccal s'ouvre la bouche entourée d'un repli labial et munis de deux mâchoires cornées agencées en bec de perroquet. Le bulbe buccal se prolonge par l’œsophage qu'il faudra dégagé en totalité. A la sortie du bulbe buccal l’œsophage traverse la capsule céphalique qui doit être sectionnée. Nous pouvons à présent apercevoir complètement l’œsophage. L’œsophage traverse ensuite l'hépatopancréas pour en sortir dans le tiers postérieur et rejoindre l'estomac. A la sortie de l'hépatopancréas l’œsophage est flanquée des deux lobes du canal de la glande digestive : les canaux glandulaires qui se jettent dans l'estomac. Pour mettre en évidence l’œsophage il faut inciser longitudinalement l'hépatopancréas en préservant les canaux glandulaires. Dégager l’œsophage des tissus de la glande digestive. Dans le tiers antérieur de l’œsophage, une petite masse ovoïde blanchâtre est visible : la glande salivaire.
Le reste de l'appareil digestif, en particulier le rectum, doit être libéré de ses brides de mésentères. L'injection d'un colorant permet d'observer tous les organes digestifs : le bulbe buccal, l’œsophage, les canaux glandulaires, l'estomac, le cœcum spiral et le rectum qui longe la poche du noir.
(toutes les données sont sous licence Creative Commons BY NC SA, Université de Lille)