Le chat

Felis silvestris catus
Le chat est un animal adapté au saut, à la course et au grimper. Ces adaptations se manifestent morphologiquement au niveau des membres postérieurs pour le saut et des membres antérieurs pour la course et le grimper. L'adaptation au saut est visible par l’allongement du membre postérieur et notamment l’allongement des métatarses. Le chat étant un semi-coureur, il présente les adaptations classiques liées à la course: relèvement de l’autopode, allongement des membres. Il se déplace sur les doigts, caractéristique des Digitigrades. Le chat peut également grimper grâce à ses griffes rétractiles.
Le membre locomoteur du chat, comme tout membre chiridien, se décompose en trois parties: le stylopode (cuisse), le zeugopode (jambe), et l'autopode (pied). Ce dernier est divisé en 3 régions: le basipode (tarse), le métapode et l’acropode. Pour le membre locomoteur postérieur, l’os du stylopode correspond au fémur, ceux du zeugopode sont le tibia et le péroné, et dans l'autopode le basipode correspond aux os de la cheville, le métapode aux métatarses, et l’acropode aux phalanges des doigts. La position du calcanéum à l'extérieur de la cheville permet de déterminer qu'il s'agit d'un membre postérieur droit.

Hauteur x Largeur x Profondeur : 25 cm x 12 cm x 45 cm
Référence Photo3D : BA00018d
Cet agrandissement du modèle nous permet de distinguer les os composant l’autopode. Cette patte ne possède que 4 doigts. On constate un allongement des métatarses comparés aux métacarpes des membres antérieurs.

Référence Photo3D : BA00018e
Le membre locomoteur du chat, comme tout membre chiridien, se décompose en trois parties: le stylopode (bras), le zeugopode (avant-bras) et l'autopode (main). Cette dernière est divisée en 3 régions: le basipode (carpe), le métapode et l’acropode. Pour le membre locomoteur antérieur, l’os du stylopode correspond à l’humérus, ceux du zeugopode sont le radius et le cubitus, et dans l’autopode le basipode correspond aux os du poignet, le métapode aux métacarpes, et l’acropode aux phalanges des doigts. La position du pisiforme à l'extérieur du poignet permet de déterminer qu'il s'agit d'un membre antérieur droit.

Hauteur x Largeur x Profondeur : 25 cm x 12 cm x 45 cm
Référence Photo3D : BA00018c
Cet agrandissement du modèle nous permet de distinguer les os composant l’autopode. On observe l’absence de la phalangine au niveau du pouce, absence plutôt généralisée chez les mammifères.

Référence Photo3D : BA00270b
Cet agrandissement du modèle nous permet de distinguer les os composant l’autopode. On observe l’absence de la phalangine au niveau du pouce, absence plutôt généralisée chez les mammifères.

Référence Photo3D: BA00270a
Le chat est un bon chasseur, il possède une structure osseuse appropriée et des muscles puissants, ce qui lui permet de courir vite et d'être agile. Il adopte plusieurs allures en fonction de la situation. La marche pour dépenser un minimum d’énergie, la course pour parcourir une courte distance rapidement pour fuir un prédateur ou attraper sa proie, le saut et le grimper pour franchir un obstacle.
Le chat se propulse avec ses 2 pattes postérieures, ce qui entraîne une phase de suspension, puis il pose une patte antérieure et déplace ensuite le poids de son corps vers l’autre patte antérieure. Pendant la course, le chat utilise également sa colonne vertébrale souple et flexible dont les mouvements d’extension et de flexion permettent d’allonger sa foulée.
Le mouvement se déroule en 4 temps et se décrit de la manière suivante: l’avancée de la patte postérieure droite, l’avancée de la patte antérieure gauche, l’avancée de la patte postérieure gauche puis finalement l’avancée de la patte antérieure droite. Pendant la marche, les pattes postérieures ont un rôle de poussée, tandis que les pattes antérieures ont un rôle de soutien.
A l’aide de ses pattes postérieures, le chat prend appui sur le sol: l'entièreté du membre postérieur est repliée de la hanche à la cheville. Ses pattes arrière musclées produisent l’impulsion requise pour le saut.
Le chat est également capable de grimper. Pour cela, il adopte la même allure que celle de la course mais sur un plan vertical. Il est ainsi capable de grimper aux arbres en se hissant à l’aide d’un saut. Il s’agrippe également facilement à diverses surfaces grâce à ses griffes rétractiles.
(toutes les données sont sous licence Creative Commons BY NC SA, Université de Lille)