Reproduction sexuée chez une espèce de spirogyre
(Grossissement 2750). Les spirogyres (Spirogyra sp) sont des espèces d’algues vertes pluricellulaires à archéthalle filamenteux (non ramifié) et à cycle monogénétique haplophasique. Elles sont reconnaissables à leurs chloroplastes en forme de rubans hélicoïdaux, avec de nombreux pyrénoïdes (observables sur la cellule (b)). Outre la propagation asexuée (par mitose), les spirogyres ont une reproduction sexuée. La fécondation fait alors suite à une conjugaison scalariforme, aussi appelée cystogamie anisogame.
La reproduction sexuée a lieu entre des filaments qui présentent une différence sexuelle, mais sont indifférenciables en dehors de la phase de reproduction sexuée. Lors de la reproduction sexuée, les filaments dits mâles, qui vont déverser leur contenu cellulaire dans les filaments dits femelles, ont des cellules cylindriques (a), alors que les filaments femelles ont des cellules légèrement élargies en forme de tonneau (b).
En milieu aqueux, lorsque deux filaments de sexe opposé sont mis côte à côte, les parois extérieures qui se font face sont munies de courts prolongements, appelés papilles de conjugaison. Ces papilles entrent en contact, s'aplatissent et se soudent l'une à l'autre pour former un pont de conjugaison (c). Le contenu cellulaire de la cellule mâle se condense (d) et se déverse dans la cellule femelle (f) à travers une ouverture (e). Les cytoplasmes ainsi que les noyaux fusionnent : la fécondation est donc une cystogamie (du fait de la présence d’un pont de conjugaison) anisogame (car il y a une cellule donatrice et une réceptrice). On parle aussi de conjugaison scalariforme, car les filaments sont en forme "d'échelle". Le zygospore (2n) ainsi formé prend une forme sphérique chez cette espèce (g). Le zygospore est dispersé et subit immédiatement une méiose pour donner des spores qui donneront naissance à de nouveaux filaments mâles et femelles.
Si l'une des cellules femelles (h) n'a pas trouvé de cellule mâle correspondante, son contenu cellulaire reste inchangé avec la présence d’une courte protubérance du côté du filament mâle.
La reproduction sexuée a lieu entre des filaments qui présentent une différence sexuelle, mais sont indifférenciables en dehors de la phase de reproduction sexuée. Lors de la reproduction sexuée, les filaments dits mâles, qui vont déverser leur contenu cellulaire dans les filaments dits femelles, ont des cellules cylindriques (a), alors que les filaments femelles ont des cellules légèrement élargies en forme de tonneau (b).
En milieu aqueux, lorsque deux filaments de sexe opposé sont mis côte à côte, les parois extérieures qui se font face sont munies de courts prolongements, appelés papilles de conjugaison. Ces papilles entrent en contact, s'aplatissent et se soudent l'une à l'autre pour former un pont de conjugaison (c). Le contenu cellulaire de la cellule mâle se condense (d) et se déverse dans la cellule femelle (f) à travers une ouverture (e). Les cytoplasmes ainsi que les noyaux fusionnent : la fécondation est donc une cystogamie (du fait de la présence d’un pont de conjugaison) anisogame (car il y a une cellule donatrice et une réceptrice). On parle aussi de conjugaison scalariforme, car les filaments sont en forme "d'échelle". Le zygospore (2n) ainsi formé prend une forme sphérique chez cette espèce (g). Le zygospore est dispersé et subit immédiatement une méiose pour donner des spores qui donneront naissance à de nouveaux filaments mâles et femelles.
Si l'une des cellules femelles (h) n'a pas trouvé de cellule mâle correspondante, son contenu cellulaire reste inchangé avec la présence d’une courte protubérance du côté du filament mâle.