Développement de l’ergot du seigle
Au fur et à mesure que le champignon parasite se développe, le tissu de la paroi externe de l'ovaire (épicarpe) est entièrement digéré et remplacé par les hyphes du champignon (Fig. 1). Ces derniers deviennent plus courts et se ramifient au niveau de la partie basale de l’ovaire, formant un corps pseudo-parenchymateux (= plectenchyme). Le parasite finit par recouvrir l'ovaire de toute sa surface hyméniale. A terme les restes desséchés du pistil ressortent entre les glumes de la fleur sous la forme d'un "petit chapeau" (Fig. 2 et 3). C'est ainsi que se forme le sclérotinia, connu sous le nom d'ergot du seigle.
Fig. 1: Jeune ovaire du seigle, agrandi environ 100 fois, recouvert de l’une des formes du champignon, des spores appelées conidies (également appelé Sphacelia segetum quand il est sous cette forme) de couleur jaunâtre, orientées longitudinalement. Les deux styles plumeux sont desséchés.
Fig. 2: Vue externe d’un ergot immature (sous la forme de sclérote).
Fig. 3: Coupe longitudinale médiane d’un ergot immature. La cavité de l'ovaire est réduite.
L'agrandissement des figures 2 et 3 n'est pas précisé.
Fig. 1: Jeune ovaire du seigle, agrandi environ 100 fois, recouvert de l’une des formes du champignon, des spores appelées conidies (également appelé Sphacelia segetum quand il est sous cette forme) de couleur jaunâtre, orientées longitudinalement. Les deux styles plumeux sont desséchés.
Fig. 2: Vue externe d’un ergot immature (sous la forme de sclérote).
Fig. 3: Coupe longitudinale médiane d’un ergot immature. La cavité de l'ovaire est réduite.
L'agrandissement des figures 2 et 3 n'est pas précisé.