Développement du poil absorbant
Cette planche montre la formation d’un poil absorbant à partir d’une cellule épidermique de racine. Les poils absorbants se développent au niveau de l’assise pilifère et proviennent de cellules appelées trichoblastes issues du rhizoderme (= épiderme racinaire). Au fur et à mesure que la racine s’allonge, les anciens poils dégénèrent et des nouveaux se mettent en place.
Fig. 1 : Début de la différenciation, où la cellule épidermique (h) forme une protubérance vers l’extérieur. Les cellules contiennent du protoplasme (en grisé), un noyau cellulaire (n) et un vacuome (=ensemble de vacuoles). Le protoplasme comprend le noyau, le cytoplasme et d’autres organites.
Fig. 2 : Poil absorbant (h) formant une protubérance suite à la croissance continue de la vacuole qui est entourée d'un mince sac de protoplasme ; le noyau cellulaire reste en (n).
Fig. 3 : Poil absorbant à un stade de développement plus avancé. On observe que le noyau cellulaire (n) et la majorité du cytoplasme progressent vers l'extrémité du poil.
Fig. 4 : Extrémité d'un poil absorbant développé, dans lequel le noyau cellulaire (n) commence à disparaître.
Fig. 5 : Adhérence de particules du sol avec le poil absorbant, fortement agrandie ; cette adhérence est possible grâce à une couche extérieure gélatineuse. Ainsi, les particules du sol, chargées en eau et en nutriments minéraux, sont adsorbées. Les poils absorbants, pouvant être nombreux (jusqu’à 15 milliards chez un seul plant), permettent de développer une surface d’échange considérable entre les racines et le sol et donc d’assurer une meilleure absorption de solution du sol.
Fig. 1 : Début de la différenciation, où la cellule épidermique (h) forme une protubérance vers l’extérieur. Les cellules contiennent du protoplasme (en grisé), un noyau cellulaire (n) et un vacuome (=ensemble de vacuoles). Le protoplasme comprend le noyau, le cytoplasme et d’autres organites.
Fig. 2 : Poil absorbant (h) formant une protubérance suite à la croissance continue de la vacuole qui est entourée d'un mince sac de protoplasme ; le noyau cellulaire reste en (n).
Fig. 3 : Poil absorbant à un stade de développement plus avancé. On observe que le noyau cellulaire (n) et la majorité du cytoplasme progressent vers l'extrémité du poil.
Fig. 4 : Extrémité d'un poil absorbant développé, dans lequel le noyau cellulaire (n) commence à disparaître.
Fig. 5 : Adhérence de particules du sol avec le poil absorbant, fortement agrandie ; cette adhérence est possible grâce à une couche extérieure gélatineuse. Ainsi, les particules du sol, chargées en eau et en nutriments minéraux, sont adsorbées. Les poils absorbants, pouvant être nombreux (jusqu’à 15 milliards chez un seul plant), permettent de développer une surface d’échange considérable entre les racines et le sol et donc d’assurer une meilleure absorption de solution du sol.