Occurrence et distribution des stomates

Cette planche montre des fragments d'épiderme de différentes plantes. L’épiderme est pourvu de stomates qui permettent les échanges gazeux avec l’atmosphère afin de réaliser la photosynthèse ou encore l’évapotranspiration. Chaque stomate est composé d’un ostiole bordé par deux cellules de garde. Le stomate s’ouvre et se ferme en fonction de la pression de turgescence des cellules de garde.
Les Figures 1 à 3 montrent la répartition des stomates sur la face inférieure de la feuille de betterave Beta vulgaris (Fig. 1), sur la face inférieure de la feuille d'avoine Avena sativa (Fig. 2) et sur la tige de lupin Lupinus luteus (Fig. 3), sur laquelle des trichomes (poils) sont également visibles. Les tiges comportent moins de stomates que les feuilles. Les stomates des monocotylédones sont alignés dans le sens des nervures (Fig. 2), contrairement à ceux des dicotylédones qui sont dispersés de façon irrégulière sur la surface de la feuille (Fig. 1). Il existe deux grands types de stomates : les stomates réniformes (=en forme de haricot) chez les dicotylédones; et les stomates graminéens (=en forme de haltère) chez les graminées et autres monocotylédones. Chez les dicotylédones, les feuilles en position horizontale sont qualifiées d’hypostomatiques car présentent davantage de stomates sur leur face inférieure. Les feuilles des monocotylédones ont un port vertical, si bien qu'elles sont généralement amphistomatiques, soit avec un même nombre de stomates sur les deux épidermes supérieur et inférieur.
Les Figures 4 et 5 montrent l’absence totale de stomates (Fig. 5) ou leur rareté (Fig. 4) dans les épidermes de pétales de coquelicot Papaver rhoeas (Fig 4) et de rose Rosa centifolia (Fig. 5).