Formation des anthéridiophores chez Marchantia polymorpha, l’hépatique des fontaines
Cette planche pédagogique fait partie de la série des planches de Léopold Kny sur le cycle de vie de l’hépatique des fontaines (planches 84 à 90).
L’hépatique des fontaines présente un cycle de vie typique des embryophytes (cycle haplo-diplophasique) à phase gamétophyte dominante. La production de gamétangiophores (=supports des gamétanges) chez M. polymorpha est continue du début du printemps jusqu’à la fin de l’automne, contrairement à la plupart des hépatiques. L’appareil végétatif, sous forme de thalle, correspond à la phase gamétophytique du cycle de vie. Les gamétophytes mâles ou femelles (distincts donc espèce dioïque) sont de même morphologie sauf au moment de la reproduction sexuée.
Les anthéridiophores sont les structures en forme de disque portées par un pédoncule, et qui se forment en périphérie du gamétophyte mâle. On observe ici le développement des gamétanges mâles (=anthéridies) sur la face supérieure de l'anthéridiophore (=gamétangiophore) d'un gamétophyte mâle. Ce sont les anthéridies qui vont donner naissance aux gamètes mâles (=anthérozoides).
Ces diques sont divisés en 8 lobes et contiennent des chambres aérifères, des écailles ventrales (= membrane mince coriace) et des rhizoïdes reliés aux rhizoïdes d’ancrage.
Fig. 1 : Partie d'un gamétophyte mâle portant un anthéridiophore mature (d). Les lettres (a), (b), (c) et (d) indiquent quatre anthéridiophores, à des stades de plus en plus matures. Les lettres (v) montrent des zones de croissance du thalle. Les deux corbeilles à propagules permettent d’assurer la propagation végétative (= reproduction asexuée) de la plante.
Fig. 2 : Coupe longitudinale d’un anthéridiophore. Les anthéridies se développent de manière centrifuge. L'anthéridie (a) est mature, l’anthéridie (b) n’est pas présente car elle a été détruite lors de la coupe. Les anthéridies (c) à (f) sont immatures. Entre les anthéridies, on trouve de profondes cavités (ou ponctuations) assurant les échanges gazeux.
Fig. 3 : Coupe transversale du pédoncule de l’anthériodiophore. Sur la face ventrale à droite, deux faisceaux de rhizoïdes sont visibles.
Fig. 4 : Coupe longitudinale médiane d'un jeune anthéridiophore.
Fig. 5 : Partie d’un rhizoïde, à très fort grossissement.
Les anthéridiophores sont les structures en forme de disque portées par un pédoncule, et qui se forment en périphérie du gamétophyte mâle. On observe ici le développement des gamétanges mâles (=anthéridies) sur la face supérieure de l'anthéridiophore (=gamétangiophore) d'un gamétophyte mâle. Ce sont les anthéridies qui vont donner naissance aux gamètes mâles (=anthérozoides).
Ces diques sont divisés en 8 lobes et contiennent des chambres aérifères, des écailles ventrales (= membrane mince coriace) et des rhizoïdes reliés aux rhizoïdes d’ancrage.
Fig. 1 : Partie d'un gamétophyte mâle portant un anthéridiophore mature (d). Les lettres (a), (b), (c) et (d) indiquent quatre anthéridiophores, à des stades de plus en plus matures. Les lettres (v) montrent des zones de croissance du thalle. Les deux corbeilles à propagules permettent d’assurer la propagation végétative (= reproduction asexuée) de la plante.
Fig. 2 : Coupe longitudinale d’un anthéridiophore. Les anthéridies se développent de manière centrifuge. L'anthéridie (a) est mature, l’anthéridie (b) n’est pas présente car elle a été détruite lors de la coupe. Les anthéridies (c) à (f) sont immatures. Entre les anthéridies, on trouve de profondes cavités (ou ponctuations) assurant les échanges gazeux.
Fig. 3 : Coupe transversale du pédoncule de l’anthériodiophore. Sur la face ventrale à droite, deux faisceaux de rhizoïdes sont visibles.
Fig. 4 : Coupe longitudinale médiane d'un jeune anthéridiophore.
Fig. 5 : Partie d’un rhizoïde, à très fort grossissement.