Les plaques précieuses d'Auguste Ponsot
À l’Institut de physique de Lille, au début du XXe siècle, Auguste Ponsot cherche à améliorer le procédé de photographie directe des couleurs de Gabriel Lippmann, qui obtiendra le prix Nobel de physique en 1908 pour sa méthode interférentielle. Cette exposition est l’occasion unique d’admirer les plaques précieuses d’Auguste Ponsot aux couleurs remarquables, de comprendre ce procédé tombé dans l’oubli et les raisons de la présence à l’Université de Lille de cette collection rare et inédite dans l’histoire de la photographie.
Une co-production Université de Lille et Les Yeux d’Argos, Avec le soutien du Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et du Cnam – mission PICST mission pour le Patrimoine, l'information et la culture scientifique et technique.
Auguste Ponsot
Le physicien Auguste Ponsot, né le 16 novembre 1858 à Dampierre-sur-Salon (Haute-Saône) et décédé le 23 juillet 1907 à Argentan (Orne), est l'auteur des quinze plaques Lippmann de l’Université de Lille.
Remettre en lumière ce savant oublié reste difficile : aucun portrait et aucune archive scientifique du Département physique de l’Université de Lille relative à ses travaux ne sont connus. Toutefois, après de nombreuses recherches, Auguste Ponsot se révèle être un personnage travailleur, doué et ambitieux que la IIIe République naissante va adouber ; un homme qui, à l’Institut de physique de Lille, va s'atteler de 1904 à sa disparition soudaine en 1907 à améliorer le procédé de photographie des couleurs de Gabriel Lippmann.
Décédé avant que son maître Gabriel Lippmann obtienne le prix Nobel de physique en 1908, Auguste Ponsot et ses magnifiques plaques n’ont pas eu le temps d’obtenir la visibilité qu’ils méritent. L’Université de Lille y remédie avec cette exposition. L’héritage d’Auguste Ponsot témoigne notamment de ses progrès sur la réduction du temps de pose et l’obtention de couleurs vraies éclatantes.